Le groupe parlementaire libéral démocrate remet un memo au ministre de la justice

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Des députés du groupe parlementaire libéral démocrates ont remis ce mercredi un mémorandum au ministre de la justice. Ils interpellent dans ce document Me Cheick Sako sur ce qu’ils appellent une justice à deux poids deux mesures appliquée dès qu’il s’agit de militants du parti UFDG.

Ces députés du groupe parlementaire libéral Démocrate arboraient tous leur écharpe tricolore pour donner toute la solennité à l’acte qu’ils posent au ministère de la justice. Au terme d’une heure et demie d’entretien, Fodé Oussou Fofana, président de ce groupe parlementaire s’est exprimé « Nous avons dit au ministre que dans ce pays, nous sommes des républicains, nous voulons la paix, mais la paix a un prix, c’est la justice, il faut que nous sentons que la justice ce n’est pas pour une seule partie, c’est pour tous l’ensemble des guinéens. Or nous pensons que dans ce pays, dès qu’il s’agit de l’UFDG, la main de la justice devient très rapide, très réactive, c’est comme si ce ne sont pas des citoyens guinéens et nous avons dénoncé cela avec vigueur et détermination »

Fodé Oussou Fofana précise qu’ils ont abordé aussi avec le ministre de la justice le cas des gardes de l’UFDG en détention dans le cadre de l’enquête sur la mort de Mohamed Koula Diallo « Nous lui avons humblement demandé que s’ils n’ont pas de preuve, de les libérés, c’est pourquoi, nous avons demandé donc une liberté provisoire pour ceux-là qui sont arrêtés dans ce cadre »

La réparation des préjudices matériels relatifs aux violences politiques et électorales a aussi été évoquée explique Fodé Oussou Fofana « Tous les responsables de l’UFDG à Koundara sont en détention en ce moment à la prison centrale de Boké. Ils ont été arrêtés par des militants du RPG Arc en Ciel , transportés dans des véhicules du RPG Arc En Ciel et emprisonnés par des militants du RPG Arc En Ciel… Nous lui avons donc demandé de diligenter cette procédure pour qu’ils soient libérés maintenant…Nous avons aussi parlé de Kérouané où à Banankoro, le fédéral ne peut plus aller, il ya au moins cent motos calcinés et onze concessions détruites et nous lui avons dit que ce n’est pas possible et qu’on ne peut pas l’accepter »

Ces députés disent qu’ils se réservent le droit d’intenter, s’il y a lieu, des actions individuelles et ou collectives contre l’Etat guinéen pour violation des droits de l’homme devant la cour de justice de la CEDEAO. Le ministre Cheick Sacko a promis de leur répondre par courrier.

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