DJT Guinée ENSEMBLE POUR LA DÉFENSE DES DROITS DES VICTIMES DE VIOLENCES EN GUINÉE
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Un groupe de jeunes dissidents du RPG-arc-en-ciel réuni autour de l’association des jeunes pour la paix et l’unité nationale(AJEPUNA) a conféré, ce vendredi 13 Mai 2016 avec les journalistes de la presse guinéenne pour exprimer de la plus solennelle des manières leur démission de leur formation politique initiale mais aussi leur adhésion à la principale force politique de l’opposition guinéenne, l’Union des forces démocratiques de Guinée-UFDG.
Motif ? ces jeunes accusent leur parti politique d’être un parti autoritaire qu’ils justifient par la non ténue du congrès mais aussi ils disent que le président de la République auquel ils avaient apporté leur soutien les a déçus car n’ayant pas respecté ses promesses électorales.
Sur le choix de l’UFDG, les jeunes démissionnaires justifient leur choix par les qualités du leader de l’opposition.
Ils disent également qu’après un long moment de réflexion, ils sont parvenus à la conclusion que l’UFDG n’est pas un parti ethnique contrairement à ce que l’on leur avait fait croire. Chose qu’ils qualifient de désinformation.
Accusés d’être des frustrés du camp présidentiel, les jeunes ont balayé cette accusation d’un revers de la main tout en affirmant ne pas être comme Alhousseiny Makanera, ancien Ministre de la Communication.
Indexés aussi par certains journalistes comme étant de possibles taupes au sein de l’UFDG, les jeunes conférenciers ont revendiqué leur responsabilité et leur conscience face au choix qu’ils ont fait.
Interrogés sur ce qu’ils comptent apporter à leur nouveau parti ? Les membres de l’AJEPUNA ont préféré s’abstenir d’apporter toute réponse à cette question, estimant que le terrain est le lieu de l’action politique et non la tribune.
Confronté à une fronde depuis un certain temps, le RPG-arc-en-ciel , tout comme d’autres partis politiques guinéennes traversent une crise profonde à cause de la fronde de certains jeunes du parti qui réclament plus de démocratie et de transparence.
Cette conférence de presse des jeunes de l’AJEPUNA vient ramener la question de la transhumance politique qui est devenue le sport quotidien de certains militants de partis politiques qui manquent de conviction et qui entrevoient le jeu politique comme une opportunité à saisir pour parvenir à leurs fins.
Il est temps de mettre en place des mécanismes juridiques pour contrer ce genre de comportements qui font que beaucoup voient d’un mauvais œil la politique qu’ils considèrent comme étant dénuée de toute morale et de toute éthique.
